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Auguste Pen Kalet, un héros si discret

Il est des personnes dont on ignore l'existence. Des gens qui œuvrent en toute discrétion. Ces vies passées dans l'absolue indifférence, et qui font souvent place à l'oubli pour l'éternité...

Ne faisons plus comme si ces gens n'avaient jamais existé.

L'histoire d’Auguste Pen Kalet en est l'illustration...

Au 36 quai des Orfèvres le cas d’Auguste Pen Kalet, inconnu des services de police, étonne très rapidement. L’étrange Gentleman aux lobes exagérés (l’héritage d’un voyage dans les tribus Mursi en lutte alors avec l’esclavagisme…) vit dans la pauvreté la plus totale dans les faubourgs ouvriers de Paris. Dans son minuscule appartement au premier étage du coin de la rue de la Seine, nulle trace des 12 lingots d’or récemment dérobés.

Son arrestation pour cambriolage de coffre-fort ne fait pourtant aucun doute…Son vice ayant été commis au cours de la réception fastueuse du préfet de Police… Il fut pris sur les lieux, une main dans le coffre l’autre sur un verre d’absinthe. L’or a priori plus volatil que l’absinthe ne se trouvait déjà plus là…

Le 3 Août 1914, à la faveur d’un accord sur le moment inespéré, Auguste Pen Kalet part pour la grande guerre d’où il ne reviendra pas. Quelques récits de poilus racontent toutefois l’histoire d’un gars peu ordinaire qui savait agrémenter les repas de toute sa tranchée de mets délicieux que l’on ne trouvait que sur les tables des officiers….loin derrière...

C’est pourtant le 5 Aout 1914 que Pen Kalet fit son plus gros braquage, à distance, en ouvrant plus d’une cinquantaine de coffres des plus difficiles à ouvrir que sont les cœurs…ceux des familles de la rue de la Seine… Celles - là même qu’il croisait chaque jour avec un petit mot pour les enfants, une bonne poignée pour les jeunes hommes et un levé de chapeau dans les normes pour les femmes (peu habituées à cela dans le quartier…mais ravies). Ces douze familles exsangues de la rue eurent la surprise de découvrir un précieux paquet bien lourd dans leur courrier, et pensèrent immédiatement à ce bon vieil Auguste…

De l’Afrique à Paris, on entend de nos jours encore, au crépitement des feu de bois les soirs d’été, sous la mélodie grave des ailes des hannetons, l’histoire extraordinaire d’un cambrioleur au cœur d’or en faisant ainsi à ce jour l’un des ouvreurs de coffres les plus prolifiques… Des coffres en tous genres.

Cette histoire contribuera je l’espère à agrandir encore son palmarès…

MODELE : Fanch Pen kalet https://www.facebook.com/fanch.penkalet http://modeles-bretagne.info/modele/PenKalet

CREDITS TEXTE/PHOTOGRAPHIES : SMART Photographies 

Eugène Atget (en personne) avait fortuitement fait une image de ce cher Auguste au coin de la rue de Seine...

Coin rue de Seine

CREDITS PHOTOGRAPHIE: Eugène Atget

Retouche SMART Photographies

Modèle Fanch Pen Kalet (encore)

Marcel Nemoz, un héros si discret

Il est des personnes dont on ignore l'existence. Des gens qui œuvrent en toute discrétion. Ces vies passées dans l'absolue indifférence, et qui font souvent place à l'oubli pour l'éternité...

L'histoire de Marcel Nemoz en est l'illustration...

Ne faisons plus comme si ces gens n'avaient jamais existé.

Marcel Nemoz présentation

En 1869 , la flotte française teste dans un secret absolu un nouvel appareil révolutionnaire évoluant à 5000 lieues sous les mers . Le projet 'NAUTILE' ne vit jamais le jour pour d’obscures raisons, mais, ce 11 Aout 1869, 56 vies furent sauvées... Pourtant jamais personne ne souleva cet acte héroïque que fut le combat d'un homme contre le monstre des mers...

Marcel Nemoz

Marcel ne raconta qu'une fois son histoire dans un bar du port, à une heure bien tardive. Seul ce Monsieur Verne Jules l'entendit...

Modèle : MARQUIS GAEL DE IGARD

Crédits PHOTO/TEXTE -SMART PHOTOGRAPHIES

Oliver Walter Scott, un héros si discret

Il est des personnes dont on ignore l'existence. Des gens qui œuvrent en toute discrétion. Ces vies passées dans l'absolue indifférence, et qui font souvent place à l'oubli pour l'éternité...

L'histoire d'Oliver W.Scott en est l'illustration...

Ne faisons plus comme si ces gens n'avaient jamais existé.

Brillant élève de la Faculté de Copenhague, de 1916 à 1921 où il côtoya Niels Bohr, Oliver W.Scott mit au point en fin de cursus universitaire une chambre protonique relié à un propulseur capable vous l’aurez compris hue égard e+ e- --> 2gamma , d’annihiler la matière.

Oliver W.Scott

Fort inspiré par cette découverte et conscient du pouvoir destructeur d’une telle arme, Oliver W.Scott décida de poursuivre ses recherches en Egypte, en plein désert ou seuls quelques bédouins intrigués étaient témoins de ces étranges lumières capables de rivaliser avec les crépuscules du Caire (oui, c’est beau mais c’est dangereux)…

Le 3 janvier 1929 à 9:22 précisément (une note sur son carnet personnel en témoigne) Oliver W.Scott observe depuis son laboratoire de campagne un changement de temps anormal dans le ciel jusqu’ici azur. De gros nuages (de type Bretons pour les amateurs de météo) apparaissent. Puis à 9 :27 toujours d’après le carnet de note personnel O.W.S entend un fracas extraOrdinaire. Ses notes sont alors un peu confuses pour l’époque, puisqu’il décrit ce qu’il voit comme un service à thé volant (sans la théière)…finissant sa phrase par un mot plus compréhensible… « Des soucoupes, en somme »… Ces objets venus du ciel peu enclins au dialogue furent pour le moins surpris de trouver une réponse à leur démonstration de force. Et c’est à 9 :41 soit exactement 14 minutes après le fracas que le dernier envahisseur heurta le sol, se désintégrant (ou l’inverse)…

Oliver W.Scott

Evidemment les plus sceptiques douteront de la réalité de ce compte rendu…

C’est l’un des « désavantages » de la désintégration par accélération protonique de ne laisser de trace … C’est l’une des vertus de ces héros discrets que de se passer de gloire.

Modèle : OLIVIER TANGUY

Crédits PHOTO/TEXTE -SMART PHOTOGRAPHIES